Habitat dense et diversifié

La qualité du logement en ville est avant tout une question de niveau de revenu. C'est ce que montre la tour d'habitation : dans les banlieues en béton stigmatisées et monotones des années 1960, ce sont plutôt des personnes aux revenus modestes qui habitent aujourd'hui ensemble pour un petit loyer. En revanche, les nouvelles tours d'habitation végétalisées des centres-villes sont plutôt habitées par des personnes aisées qui s'offrent une grande surface avec vue ou des appartements secondaires centraux. En revanche, la plus grande partie de la population européenne, la classe moyenne, continue souvent de rêver d'une maison individuelle avec jardin et garage. Pour cela, elle économise, s'endette et fait parfois la navette sur de longues distances. Mais même ceux qui choisissent le grand appartement ancien dans des quartiers à faible circulation le font en toute connaissance de cause. Car le plus grand luxe que s'offre la classe moyenne, c'est l'environnement résidentiel qu'elle s'est choisi, avec une mesure qu'elle a elle-même choisie du collectif à l'individuel, de la densité à l'étendue, de l'obligation à la liberté et avec une conception commune et égale du bon voisinage. On dit que qui se ressemble s'assemble. Mais les villes durables et socialement équilibrées ont besoin d'une diversité compatible, et dans leur densité, elles ont aussi besoin de la classe moyenne comme lien social. Pour cela, la ville construite elle-même doit devenir plus résiliente et plus flexible et offrir suffisamment d'espace pour des besoins changeants et très contradictoires. La ville de demain a besoin de diversité et de qualité, en termes d'espaces libres, de fonctions, de façades et de plans. Nous ne sommes qu'au début d'une transformation urbaine nécessaire. C'est passionnant ! Lisez ici à quoi peut ressembler un habitat urbain avec des façades en ALUCOBOND®.